Até
Alain
Béhar
2011
– Théâtre de l'Archipel, scène nationale de Perpignan
conception
et fabrication des costumes
photos
Élise Garraud
« Quel avenir pour la
réalité ? »
C’est
avec cette question en forme de clin d’oeil que s’ouvre Até.
Poursuivant
le jeu engagé avec le précédent spectacle Mô,
nous parlons dans un « poème » de « tunnels
sous la réalité », de l’entrelacement au quotidien de
nos vies rêvées ou imaginaires, de « technomagie »
et de mythologies contemporaines.
« Le
franchissement de toutes les barrières jusqu’ici consolidées
et l’effervescence qui meut le corps social dans des danses
tourbillonnantes aux tonalités extatiques, lacèrent la carapace
que les dispositifs politiques et culturels modernes ont façonnée
dans le sens de la sécurité, de l’immunité, du contrôle de
la vie et de ses remous démesurés. Sur la scène collective se
dégagent alors les rayons - images, rêves, comportements,
émotions - imprégnés d’un sentiment tragique de l’existence,
celui où l’exultation et la décadence, la jouissance et la
douleur, la renaissance et la mort se correspondent
continuellement. »
Vincenzo
Susca,
Joie
Tragique
Avec
Denis Badault, Renaud Bertin, Mathilde Gautry, Julien Mouroux,
François Tizon
Scénographie
Alain Béhar, Matthieu Lorry-Dupuy
Création
sonore Benoist Bouvot
Création
lumières Alain Béhar, Céline Domy
Création
hypermédia Stéphane Cousot, Benoit Delbroucq et Cherry Manga
Avec la participation de Dolores Davias, Hope Abramovic,
Ubique, Picnolepte
Coproduction Compagnie Quasi,
El Canal-Centre d’Arts Escèniques, L'Archipel, La Fonderie, Le
Bois de l'Aune, Studio-Théâtre de Vitry, Théâtre Garonne,
Théâtre Molière – Sète. Avec le soutien du Théâtre des
Bernardines (Marseille), du CNES / La Chartreuse de
Villeneuve-lez-Avignon.
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